Lorsque nous avons détecté le problème, la plupart des images des œuvres du du domaine public dont nous proposons des reproductions provenaient d’Artvee, une banque d’images en ligne qui semblait proposer des images de qualité, avec une biographie de l’auteur, mais malheureusement sans en indiquer la source, et, à l’époque, gratuitement.
Mi-janvier 2023, quand, parce que ça devenait difficilement gérable entre chromies aléatoires, recadrages qui posent question, œuvres dont nous découvrions, sur le tard, que, non, ce n’est pas une œuvre du domaine public parce que son auteur n’est pas décédé depuis assez longtemps et/ou que l’usage commercial de l’image était expressément interdit et que nous avons fini, à regrets, par décider de ne plus utiliser d’images en provenance de cette source, Artvee était à l’origine de 95 % des images que nous utilisions pour alimenter la boutique.
À la même époque, le modèle économique d’Artvee a changé : la collection s’est ouverte à des œuvres qui ne sont pas dans le domaine public – certains auteurs étant bien vivants et jeunes – et l’accès aux visuels en haute définition implique le paiement d’un abonnement – le passage d’un modèle gratuit à un modèle payant n’a pas joué dans notre décision, l’introduction d’œuvres actuelles, non différenciées des œuvres du patrimoine de l’humanité, a enfoncé le clou.
Trouver la source originale – Artvee ne fait que récupérer des images dans les collections du domaine publique de musées et collectionneurs, voire sur des sites d’entreprises spécialisée dans la vente d’œuvres d’art comme Sotheby’s ou Christie’s – ce qui est limite – ou, et là il y a un sérieux problème, sur des sites comme ceux du Jet Propulsion Laboratory, de la NASA, de Paris Musées, de Gallica BnF ou le site institutionnel de la Bibliothèque nationale de France –, refaire le traitement de l’image pour être en cohérence avec l’œuvre originale, la reproduction que nous proposions jusqu’alors et nos contraintes techniques et mettre à jour notre boutique en indiquant la source de l’image de l’œuvre demande du temps, beaucoup de temps – presque plus de temps que d’ajouter une nouvelle œuvre à notre catalogue…
De source quasi exclusive, Artvee est rapidement devenue minoritaire et, depuis peu, moins de 20 % des images d’œuvres du domaine public alimentant notre boutique proviennent de cette collection… et nous avons identifié encore quelques œuvres dont nous devront prochainement remplacer les images.