Lors de la création de la boutique, notre objectif était de montrer des œuvres moins connues du patrimoine, d’en assurer la promotion et d’en proposer des reproductions de qualité.
En droit français, domaine public n’est pas synonyme de libre de droits, une notion très « américaine »… La paternité de l’œuvre doit être préservée – le nom de son auteur doit accompagner l’œuvre – ainsi que son intégrité – la reproduction doit être aussi fidèle que possible.
Il nous semble important, pour les œuvres que nous proposons, d’indiquer, chaque fois que nous la connaissons, son origine, c’est à dire quel musée, quel collectionneur, a mis à notre disposition son image numérique en haute définition.
Parmi les banques d’images que nous utilisons, il y a Artvee… C’est plutôt une bonne banque d’images : les numérisations proposées sont de qualité ; les titres, les auteurs des œuvres et l’année de leur création sont systématiquement indiquées ; il y a une biographie de l’artiste… mais l’origine des œuvres n’est que trop rarement indiqué – jamais directement et parfois en contradiction avec la licence Creative commons d’origine –, certaines œuvres libres de droits outre-Atlantique ne le sont pas en France – c’est le cas de nombreuses œuvres dont le copyright a expiré ou dont le titulaire des droits en a limité l’usage – et, dans de rares cas, l’intégrité des œuvres n’est pas été respectée – œuvre recadrée ou déformée, chromie non fidèle…
C’est pour ces raisons qu’à plusieurs reprises depuis la création de la boutique, nous avons remplacé, sans le dire, des reproductions issues d’Artvee par des reproductions des mêmes œuvres provenant d’autres sources et que nous privilégierons, à l’avenir, d’autres sources d’images.
Edit du 15 août 2025
Ce n’est pas parce qu’on cherche qu’on trouve et des fois… Nous venons, un peu par accident, d’identifier plusieurs des sources d’Artvee.
Nous avions des doutes, nous n’en n’avons plus : une part non négligeable des œuvres indiquées comme « libres de droits » ne le sont pas : elles sont certes dans le domaine public mais sont issues de sites de marchands d’art, de collections de musées qui réservent les images aux utilisations non commerciales voire de sites comme Gallica BnF.
Nous continuons à remplacer les reproductions d’œuvres provenant d’Artvee par leur vraie source et n’excluons pas de supprimer de notre catalogue des œuvres que nous ne sommes pas sûr de pouvoir reproduire.