Il n’y avait pas de raisons pour que ça n’arrive qu’aux autres : Google a décidé subitement que certaines des œuvres dont nous proposons des reproductions avaient un intérêt sexuel… On peut comprendre pour certaines, mais pour celle-ci, celle-là, ou cette autre, on peu raisonnablement se poser des questions sur l’intelligence artificielle qui est sensée faire le tri dans les contenus en ligne.
Bien sûr, nous avons demandé un examen « humain » des produits concernés – certains sont en ligne sans soucis depuis près de 2 ans–, mais faire la demande prend du temps – il faut parfois expliquer que, non, l’image n’a pas de caractère sexuel et est la reproduction d’un tableau / d’un dessin du domaine public –, le traitement de la demande est long, très long – bien plus long que les quelques jours annoncés – et pas toujours couronné de succès.
Parce que l’image revêt un intérêt sexuel et que faire la promotion de substances illicites est interdite, nous avons fait le choix de demander à Google de déréférencer Nature morte avec une pipe en attendant que l’algorithme qui classifie n’importe comment les produits soit calmé.
Pour arranger les choses, nous nous sommes rendu compte un peu tard, et malgré notre vigilance, que certaines des œuvres que nous proposions n’étaient pas, contrairement à ce qui était indiqué, dans le domaine public… Ces œuvres ont bien évidemment été supprimées de notre catalogue dès le problème identifié mais pendant les quelques jour où elle ont été en ligne, les moteurs de recherche ont eu plusieurs fois le temps de les indexer… et renverront pendant un temps non défini vers des produits qui n’existent plus.